Reconnaître un Riesling d’Alsace : pureté et minéralité
Comment distinguer un Riesling alsacien parmi d’autres blancs ? D’abord par sa précision aromatique : citron vert, zeste de pamplemousse, pierre à fusil, fleur d’acacia. La bouche est droite, vive, sans lourdeur, signe d’un élevage majoritairement en cuve inox ou en vieux foudre, sans boisé perceptible.
Au vieillissement, on retrouve parfois des notes pétrolées caractéristiques, surtout sur les grands terroirs. Cette signature olfactive vient d’un composé appelé TDN (triméthyl-dihydronaphtalène), issu de certains climats secs et chauds (voir La Vigne Mag).
La finale, tendue et salivante, évoque souvent la pierre mouillée ou le zeste amer – c’est la patte de l’Alsace, là où le Riesling allemand peut être plus souple, plus fruité ou sucré.